PSSM et autres myopathies :
comment gérer un cheval avec
un problème musculaire chronique ?
Des symptômes parfois difficiles à détecter
Les signes cliniques associés à un problème musculaire chronique sont variés et variables en intensité.
Chez certains chevaux, cela se traduira par des épisodes répétés de myosite suite à des efforts modérés : le cheval est alors raide, a du mal à se déplacer, ses muscles sont durs à la palpation, il transpire, et son urine peut prendre une teinte brune.
D’autres chevaux, au contraire, présenteront des signes frustres et difficiles à identifier tels qu’une difficulté à se rassembler, à galoper, ou à réaliser certains exercices, une intolérance à l’effort, voire de la rétivité.
Les analyses sanguines peuvent révéler une augmentation des enzymes musculaires mais ce n’est pas toujours le cas.
Comment diagnostiquer un problème musculaire chronique ?
L’historique médical détaillé, un examen clinique complet pour exclure une autre cause et des analyses sanguines sont généralement la base de l'exploration d’un problème musculaire chronique.
Pour le confirmer, il peut être nécessaire de réaliser un test ADN (sur un tube de sang ou des crins) voire une biopsie musculaire selon les cas.
Quelles sont les causes de problèmes musculaires chroniques ?
Certaines pathologies musculaires sont génétiques comme la PSSM ou maladie de stockage à polysaccharide.
Elle provient d’une mutation génétique provoquant un stockage aberrant d’une forme anormale de glycogène dans le muscle. A l’effort, celui-ci ne peut pas utiliser son stock de glycogène et il subit alors des dommages sévères.
D’autres maladies musculaires sont secondaires à des carences nutritionnelles, notamment en vitamine E ou en sélénium.